L'effarouchement :
Une méthode naturelle pour préserver les espaces

Retrouver la tranquillité dans vos zones portuaires, industrielles ou urbaines

Les mouettes et les goélands font partie des espèces d’oiseaux côtiers les plus répandues sur le littoral français. Avec leur plumage blanc et gris, leurs longues ailes et leurs cris caractéristiques, ils sont omniprésents dans les paysages maritimes. Si leur présence semble naturelle en bord de mer, elle devient rapidement problématique lorsqu’ils colonisent les zones industrielles, les ports de pêche ou les toits des bâtiments urbains.

Ces oiseaux marins sont attirés par l’activité humaine : restes alimentaires, décharges, entrepôts ouverts, ou toitures plates sont autant d’invitations à s’installer durablement. Lorsqu’une colonie de goélands ou de mouettes s’établit, les nuisances peuvent être importantes : dégradations, nuisances sonores, problèmes d’hygiène et même agressivité en période de nidification.

Pourquoi les mouettes et goélands posent problème ?

Ces oiseaux opportunistes sont capables de s’adapter très vite à des environnements modifiés par l’homme. Leurs comportements changent en fonction des ressources disponibles, ce qui les rend difficiles à contrôler sans action ciblée. Les nuisances causées par leur présence massive sont multiples :

  • Bruit constant : leurs cris stridents, en particulier à l’aube, perturbent la vie quotidienne des riverains, des salariés, et des touristes. Une colonie peut générer un volume sonore continu, de jour comme de nuit.

  • Fientes acides : très corrosives, elles détériorent rapidement les structures sur lesquelles elles s’accumulent. Les toitures, machines extérieures, panneaux solaires ou équipements portuaires peuvent être endommagés en quelques semaines.

  • Risques sanitaires : les fientes sont vectrices de maladies comme la salmonellose ou la psittacose. Elles favorisent également la prolifération de parasites (puces, acariens), ce qui augmente les risques d'infestation dans les lieux fréquentés par le public.

  • Agressivité : pendant la saison de nidification, les goélands peuvent adopter un comportement très territorial et s’attaquer aux humains qu’ils perçoivent comme des menaces.

  • Image dégradée : pour un site industriel, une collectivité ou un port touristique, la présence d’oiseaux envahissants donne une impression d’abandon ou d’insalubrité.

Sans intervention, une colonie peut s’ancrer pour plusieurs années, rendant son éloignement plus difficile. L’effarouchement rapide et régulier est donc essentiel.

Où intervenons-nous ?

Basé dans le sud, Cédric Toubas Falconry intervient dans une large zone géographique couvrant les régions :

  • Provence-Alpes-Côte d’Azur

  • Occitanie

  • Nouvelle-Aquitaine

  • Ainsi que les zones limitrophes selon les besoins

Les interventions concernent notamment :

  • Ports commerciaux et de plaisance

  • Sites industriels et entrepôts logistiques

  • Usines agroalimentaires ou zones de stockage en extérieur

  • Campings, hôtels et centres touristiques en zone littorale

  • Décharges et centres de tri

  • Collectivités locales (plages, zones publiques, bâtiments municipaux)

Que vous soyez une entreprise privée ou une collectivité publique, nous adaptons nos prestations à vos contraintes techniques, budgétaires et environnementales.

Les espèces nuisibles les plus courantes : identifier les risques

Certaines espèces deviennent nuisibles lorsqu’elles prolifèrent dans des environnements qui ne sont pas adaptés à leur présence ou lorsque l’espèce n’a plus de prédateur naturel. Leur identification repose autant sur leur apparence que sur les dégâts qu’elles provoquent.

Pigeons

Les pigeons, omniprésents dans les centres urbains, se reconnaissent par leur plumage gris bleuté et leurs mouvements vifs en groupe. Ils représentent une menace lorsqu’ils s’installent en grand nombre, notamment dans les zones publiques ou historiques. Leurs fientes acides endommagent les bâtiments et monuments, tandis que leur nidification peut bloquer les gouttières et favoriser les inondations. Les pigeons deviennent nuisibles dès que leurs regroupements entraînent des risques pour l’hygiène ou l’intégrité des infrastructures.

Corbeaux et Corneilles

Les corvidés, comme les corbeaux et les corneilles, sont très adaptables et intelligents. Ils colonisent facilement les zones agricoles, industrielles et urbaines, où ils fouillent les déchets ou s’attaquent aux cultures. Ces oiseaux noirs, reconnaissables par leurs croassements distinctifs, posent problème lorsqu’ils provoquent des dégradations ou chassent les espèces locales.

Mouettes et Goélands

Ces oiseaux côtiers se distinguent par leur plumage blanc et gris ainsi que leurs cris stridents. Ils sont souvent attirés par les zones portuaires, industrielles et urbaines où ils trouvent facilement de la nourriture, comme dans les décharges. Leur comportement agressif pendant la nidification, combiné à leur capacité à perturber les activités humaines, en fait des nuisibles dès qu’ils colonisent massivement les toits ou espaces ouverts.

Lapins

Les lapins, souvent considérés comme inoffensifs, peuvent rapidement devenir nuisibles en creusant des terriers dans des sols fragiles ou instables, comme sur les digues ou dans les parcs. Ils causent également des dégâts importants aux cultures agricoles. Leur population devient problématique en l’absence de régulation naturelle.

Étourneaux

Les étourneaux, petits oiseaux au plumage noir brillant avec des reflets métalliques, se regroupent en énormes nuées particulièrement visibles en automne et hiver. Ils provoquent des nuisances sonores et une accumulation de fientes dans les zones où ils se perchent. Ils deviennent nuisibles lorsqu’ils envahissent les espaces publics ou les terres agricoles, menaçant les récoltes et les infrastructures.

Ragondins

Le ragondin, un gros rongeur semi-aquatique au pelage brun et aux incisives orange, est facilement reconnaissable près des plans d’eau. En proliférant, il cause des dégradations des berges, détruit les écosystèmes aquatiques et peut transmettre des maladies comme la leptospirose. Leur présence devient nuisible lorsqu’ils perturbent les infrastructures hydrauliques ou les habitats naturels.

Les autres techniques d’effarouchement

Il existe de nombreuses méthodes d’effarouchement, l’utilisation de rapaces est la seule technique qui ne gêne pas l’environnement local.

  • Dispositifs visuels et sonores : Repousser les oiseaux à l’aide de sons aigus ou de lumières laser.

  • Filets et barrières physiques : Empêcher les nuisibles d’accéder aux zones sensibles, à l’aide de pics par exemple.

  • Captures contrôlées : Gestion des populations par des cages, notamment pour les pigeons et ragondins.

  • Effarouchement par drone : Imiter le comportement des rapaces en ajoutant des dispositifs visuels et sonores